ÉDUCATION SOCIALE

  Le complexe d’Œdipe, c’est quoi ? Au départ il s’agit d’un concept psychanalytique, théorisé par Sigmund Freud, selon lequel tous les enfants veulent inconsciemment avoir une relation sexuelle avec le parent du sexe opposé et éliminer le parent du même sexe. "Bien sûr, il ne faut pas prendre la situation au premier degré mais plutôt la voir comme une métaphore", explique le Dr Chambry. En effet, malgré une rivalité vis-à-vis d’un des parents, l’enfant continue de les aimer tous les deux.  À lire aussi :  Pleurer peut vous faire un grand bien : Découvrez le pouvoir thérapeutique des larmes! Le complexe d’Œdipe est une phase structurante pour l’enfant, qui va lui permettre de se construire une identité sexuelle et l’aider à bien grandir. Il y parvient notamment en acceptant les différences de génération, en acceptant l’interdit de l’inceste puis en s’identifiant à la figure féminine ou masculine. Evidement tout ce qui lui arrive durant cette période est de l’ordre de l’incons

  En tant que parents, nous avons parfois besoin de conseils supplémentaires pour pouvoir nous occuper correctement de nos enfants. La paternité est une chose merveilleuse mais également une source inépuisable de stress, de problèmes et de doutes. Élever un enfant sera toujours difficile ; la majeure partie du temps, nous ne savons pas si nous faisons les choses de la bonne façon. À lire :  La dyslexie : un frein à l'apprentissage scolaire de l'enfant. On en parle Heureusement, il existe une multitude de livres, de personnes et d’institutions qui peuvent nous donner un coup de main. Parmi ces dernières, nous retrouvons la prestigieuse Université d’Harvard, qui recense certains des meilleurs universitaires au monde. Plusieurs parmi eux ont partagé une série de conseils utiles pour essayer d’aider les parents à faire face aux peurs et aux angoisses. À lire :  Il fait souffrir bon nombre de femmes : C'est quoi le vaginisme ? Comment élever un enfant, selon les experts? Les pri

  Les vidéos de dépravation sexuelle des jeunes auxquelles nous assistons maintenant ne doivent pas nous laisser en spectateurs passifs ou indifférents. Il y a lieu de s’interroger : Que faut-il faire ? Comment devons-nous les aider ? Devant ces vidéos, les réactions ont porté sur des jugements hâtifs, des censures et autres du même genre. Ce sont des réactions qui ne sont pas tout à fait mauvaises, mais si on se limite qu'à elles, le problème ne serait pas vraiment résolu.  La véritable question c’est de savoir : comment est-ce que les jeunes en sont arrivés là ? Quelle mesure d’accompagnement leur offrons-nous ?  À lire :  Quelques causes de la dépravation des mœurs Le constat révèle que beaucoup d’éducateurs qui sont censés orienter la jeunesse ont démissionné de cette noble responsabilité. Ceux qui sont encore dans ce rôle manquent souvent de tact et de stratégie pour aider la jeunesse. Ces jeunes sont laissés pour compte et ils font finalement ce qu’ils pensent être un sujet d

Un titre qui fait la Une du quotidien des Congolais ces jours. C'est un désordre sexuel digne de ce nom qui a crée une crise de confiance dans la direction d’une école privée au quartier Foucks de la ville de Pointe-Noire au Congo. Le directeur et deux professeurs se sont battus pour une élève de 16 ans qui était leur maîtresse. Le propriétaire de cet établissement a licencié les trois pour leur comportement devant les élèves, peut-on lire sur le site de lecongo.fr  La prolifération des écoles privées au Congo et en Afrique a non seulement entraîné la baisse du niveau scolaire par la corruption, le favoritisme et bien d'autres, mais aussi et surtout une croissance de l’immoralité. Le mérite d’antan a fait place au clientélisme sexuel.  À lire aussi :  Quelques causes de la dépravation des mœurs et de la perversion chez nos enfants Le site révèle que dans une école privée du quartier Foucks, une collégienne de 16 ans en classe de troisième a cogné les têtes du directeur et deux

  Un enfant a besoin d’un environnement où il se sent aimé et en sécurité afin qu’il puisse se développer et s’épanouir. Il n’y a donc pas de doutes concernant ce qui suit : l’enfant a besoin de l’amour de ses parents. Mais embrasser ses enfants sur la bouche, est-ce aller trop loin ?  Un enfant est souvent le centre de l’attention de ses parents. Cela est encore plus vrai lorsque celui-ci est encore jeune. L’enfant devient alors rapidement la raison de vivre et d’être de la famille. D’autant plus que la responsabilité de l’éduquer et de lui donner de l’affection revient essentiellement à ceux qui l’ont mis au monde. Ainsi, certains parents manifestent leur amour en embrassant leurs enfants sur les lèvres. Geste d’amour innocent selon certains, inapproprié selon d’autres, faisons le point sur cette pratique qui divise. À lire aussi :  À quel âge parler de sexualité avec nos enfants ? Des limites à établir Pour Charlotte Reznick, une psychologue de l’université de Californie, embrasser

Mon histoire est un peu spéciale car en réalité j'ai été violée deux fois. La première fois lorsque j'avais 09 ans et la deuxième fois à 24 ans La première fois je venais de passer mon CEP et comme chaque année j'ai été envoyée en vacances chez ma grand-mère paternelle qui faisait le commerce de poisson fumé. Un soir elle décide de sortir vers 17heures et me confie à son voisin qui avait sensiblement le même âge qu'elle (60 ans). Le monsieur n'a pas hésité à me demander de venir à l'intérieur de la maison chose que j'ai fait. Ayant déjà sommeil il m'a invité à gagner le petit lit qu'il utilisait pour lui-même. Je me suis allongée et en un laps de temps le mec avait déjà introduit son sexe dans le mien. J'ai poussé un cri et pris de peur peur il s'est retiré de moi. Je suis allée attendre ma grand-mère devant la porte de la maison. Je me suis couchée ce soir là sans manger et sans rien dire. J'ai dû faire ma toilette en cachette pour ne pa

Les conséquences d’abus peuvent se manifester de différentes manières et à différentes périodes de la vie. Un traumatisme non traité trouvera toujours le moyen de se faire entendre. Lire Aussi :  Quelques raisons pour lesquelles les femmes sont enceintés hors-mariage 1- La difficulté à mettre clairement des limites aux hommes et à dire non Une femme qui a été abusée dans son enfance n’a parfois pas eu l’occasion de crier à l’aide ou de dire tout simplement NON! de manière ferme. Elle a “laissé faire” par ce qu’elle était un enfant et ne savait pas se défendre. Ayant subi un traumatisme plus ou moins profond, elle pourrait donc tendance à adopter le même comportement face à un homme qui ne respecte pas ses limites. Cette attitude pourra l’amener à vivre des situations qu’elle ne souhaite pas. Elle se sentira à nouveau “abusée” alors que pour l’homme en question, elle aura été consentante. 2- Le dégoût des relations sexuelles et les troubles associés Le sexe peut être considéré comme qu

Pour ceux et celles qui ont grandi en Afrique, il était habituel de côtoyer des adultes qui nous prenaient parfois sur leurs genoux, ou dans leurs bras. Dans un environnement communautaire, plusieurs personnes gravitent en général autour des enfants; la famille proche ou élargie (oncles, tantes, cousins, cousines), les employés de maison, les voisins, ou encore les amis. Les gestes affectueux envers un enfant n’ont à la base rien de rédhibitoire, au contraire, ils participent à son épanouissement et favorisent le développement de liens affectifs. Le problème se pose lorsque ces gestes et comportements portent atteinte à l’intégrité physique et morale de l’enfant en question. Tous les adultes ne sont pas toujours bien intentionnés, et un enfant n’a malheureusement pas la maturité nécessaire pour détecter un prédateur sexuel et s’en protéger. À lire aussi :  À quel âge parler de sexualité avec nos enfants Pourquoi l’enfant ne se méfie pas? Parce que l’agresseur est très souvent un proche

Le vaginisme        1.   Qu’est-ce que le vaginisme ? On estime que 5 à 10% des femmes souffrent de vaginisme dans le monde. Le vaginisme est défini par une contraction involontaire de la musculature qui entoure l’entrée du vagin ce qui empêche la pénétration vaginale. Il en existe deux formes : le vaginisme est dit « primaire » lorsqu’il a toujours existé, le vaginisme est dit « secondaire » lorsqu’il survient après une période où la pénétration était possible sans spasme musculaire.  À lire aussi :   À quel âge parler de sexualité avec nos enfants        2.   Qu’est-ce que je ressens ? Une femme qui souffre de vaginisme ne parvient pas à laisser entrer dans son vagin un pénis, un doigt et/ou n’importe quel objet en dépit de son envie. En raison de la douleur que provoquent ces tentatives, il se peut qu’apparaisse, par anticipation, une crainte qui renforce encore la contraction musculaire défensive. Les examens gynécologiques sont particulièrement redoutés et il n’est pas rare

Il n'y a pas longtemps, quand j'étais tout p'tit, je voyais mes grands frères se faire insulter, chasser et menacer chez leurs concubines par les parents de ces dernières. À cette époque, les filles étaient sous une protection efficacement responsable. Non, ce n'était pas facile d'aborder un sujet qui ne soit pas dans le cadre de l'école : genre, c'est ma Camarade de classe et je suis venu la rendre visite pour traiter le devoir. Et retenons que même ça était bien vérifié. Avoir sa copine chez soi et jusqu'à oser lui étaler ses intentions sexuelles, c'était une affaire très difficile à conquérir et même après réussite il y a toujours cette inquiétude au delà de laquelle l'on ne souhaite pas que les parents s'en rendent compte.  Lire aussi :  Quelques causes de la depravation des mœurs De nos jours, et même sachant que toutes les précautions sont prises pour dit-on protection des jeunes filles, il y a cette ascension fulgurante d'attitud

La question reste assez délicate à évoquer même entre adultes, à fortiori entre parents et enfants. J’ai eu l’idée de réaliser un mini sondage, en interrogeant quelques amis adultes et jeunes adultes à ce sujet : 1. A quel âge avez-vous été confronté(e) à la sexualité pour la première fois ? 2. Comment en avez-vous entendu parler ? Concernant la première question, ils m’ont répondu 5 ans… 6 ans… 7 ans… 4 ans… 8 ans. 8 ans étant l’âge le plus élevé qu’ils aient cité. En ce qui concerne la deuxième question, certains en avaient entendu parler à travers la télé, d’autres par le biais de cousins ou d’amis. Personne n’en avait entendu parler par le biais de ses parents. Quand il s’agit d’aborder le sujet de la sexualité avec nos enfants, nous parents, arborons presque toujours un air gêné et pudique. C’est un sujet que nous préférons généralement éviter. Or, avec l’avènement d’internet, l’explosion des réseaux sociaux, l’expansion des smartphones, la promotion de la liberté d’expression, l’