[𝙀𝙨𝙥𝙖𝙘𝙚 𝙎𝙖𝙣𝙩é] : 𝙇𝙚 𝙫𝙖𝙜𝙞𝙣𝙞𝙨𝙢𝙚 : 𝙐𝙣𝙚 𝙛𝙚𝙢𝙢𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙨𝙤𝙪𝙛𝙛𝙧𝙚 𝙙𝙚 𝙫𝙖𝙜𝙞𝙣𝙞𝙨𝙢𝙚 𝙣𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙫𝙞𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙨 à 𝙡𝙖𝙞𝙨𝙨𝙚𝙧 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚𝙧 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙨𝙤𝙣 𝙫𝙖𝙜*𝙣 𝙪𝙣 𝙥***
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Le vaginisme |
1. Qu’est-ce que le vaginisme ?
On estime que 5 à 10% des femmes souffrent de vaginisme dans le monde.
Le vaginisme est défini par une contraction involontaire de la musculature qui entoure l’entrée du vagin ce qui empêche la pénétration vaginale.
Il en existe deux formes :
le vaginisme est dit « primaire » lorsqu’il a toujours existé,
le vaginisme est dit « secondaire » lorsqu’il survient après une période où la pénétration était possible sans spasme musculaire.
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2. Qu’est-ce que je ressens ?
Une femme qui souffre de vaginisme ne parvient pas à laisser entrer dans son vagin un pénis, un doigt et/ou n’importe quel objet en dépit de son envie.
En raison de la douleur que provoquent ces tentatives, il se peut qu’apparaisse, par anticipation, une crainte qui renforce encore la contraction musculaire défensive.
Les examens gynécologiques sont particulièrement redoutés et il n’est pas rare qu’une femme ne décide de consulter le médecin pour vaginisme que lorsqu’elle souhaite être enceinte.
3. Quelles en sont les causes ?
Un vaginisme peut apparaître, par un mécanisme de défense, suite à des douleurs liées à la pénétration ou la tentative de pénétration.
Aucune des nombreuses causes évoquées pour expliquer le vaginisme n’a pu s’imposer :
– anomalies de la musculature pelvienne,
– troubles de la personnalité,
– religiosité ou principes moraux affirmés et stigmatisant la notion de plaisir sexuel,
– dégoût ou phobie de l’acte sexuel, culpabilité,
– antécédent de traumatismes sexuels (agression sexuelle, inceste etc.).
– une infection vaginale ;
– une insuffisance de lubrification ;
– les suites d'un traitement du cancer du col de l'utérus ou du rectum par radiothérapie ou curiethérapie ;
– un hymen non élastique obstruant l'entrée du vagin.
– Le vaginisme allégué peut être également une manifestation non avouée de l'impuissance du conjoint, pouvant être résolu par le traitement médical de ce dernier
– Un vaginisme avec absence de règles (aménorrhée) peut aussi être le signe d'un vagin trop petit - de quelques centimètres (syndrome de Rokitansky), qui se soigne très bien dans la mesure où le diagnostic est correctement posé
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4. Traitements
° Un contrôle gynécologique est nécessaire, afin d'exclure toute anomalie physique ou maladie infectieuse..
° Une rééducation avec des dilatateurs vaginaux (aussi appelés « bougies ») peut s'avérer utile dans tous les cas avec des exercices de dilatations régulières et progressives. Ces exercices sont orientés vers la découverte du corps et l'acceptation du contact.
° Une psychothérapie cognitivo-comportementale pourrait avoir une relative efficacité ainsi que des consultations de sexologie. De même, des thérapies de relaxation musculaire peuvent aider, ainsi que des techniques reposant sur le biofeedback. L'hypnose peut également être utilisée lors de séances d'hypnothérapie médicale.
Si le but de la demande est un désir de grossesse, une procréation médicalement assistée peut être proposée.
° L'injection locale de toxine botulique entraîne un relâchement musculaire au bout de plusieurs jours, qui peut durer quelques mois. Des résultats préliminaires sont encourageants.
° Les pénétrations partielles rares très occasionnelles laissant croire à certaines personnes atteintes de vaginisme que le problème est résolu, elles retardent par conséquent les consultations. Ce déblocage est souvent partiel et ponctuel car les stratégies d'évitements se remettent en place dès les rapports sexuels suivants, et seul un traitement adapté assure une vraie chance de succès pour soigner le vaginisme dans la durée.
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